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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Une Heure de Cure en concert dans le studio de RTL le 9 juin 1980

Publié par Patrick Bénard sur 18 Juin 2018, 12:32pm

Catégories : #musique, #COLLECTIONS

  De mémoire, il me semble que ce fut la première fois que j’ai entendu un concert des Cure. J’écoutais les émissions de Jean-Bernard Hébey depuis mon adolescence, le soir, entre 21h et 22h. Ça s’appelait « Poste Restante » et je découvrais l’univers du rock au milieu des seventies. J’ai cru comprendre au cours de la période punk qu’il valait mieux s’orienter du côté de chez Bernard Lenoir sur France Inter et Europe 1 (ou l’inverse, je ne me souviens plus très bien sur quel antenne il a commencé).

Pourtant, c’est bien chez JBH que le groupe The Cure (Le Remède, pour les non-anglophiles) fut invité à se produire pour la première fois à la radio (non, les radios libres n’existaient pas encore !) et en direct, après un premier concert au Bataclan le 5 juin. Ce n’était pas rien pour le groupe puisqu’il s’agissait de faire la promotion de leur second album, très attendu, intitulé Seventeen Seconds.

Après une présentation ratée des membres du groupe, JBH prétendant que Matthieu Hartley était bassiste et claviériste tandis que Simon Gallup s’occupait juste des synthés (alors qu’il s’agissait de l’inverse), signe qu’il n’y connaissait rien du tout mais pas grave à cette période. Il fut avant tout le premier et c’est ce qui compte.

Après plusieurs (ré)écoutes, (oui, je possède l’enregistrement, merci DL !), je dois avouer avoir été de nouveau bluffé par la profondeur et la recherche forte des mélodies qui forgent une émotion excessive. Et le plus étonnant c’est encore de se rendre compte combien les titres des deux albums se complètent très bien en concert, parce que la production n’a plus sa place. Il reste le face-à-face musical avec les spectateurs et les auditeurs.

Débuter le concert avec les deux premiers titres de « Seventeen Seconds », soit « A Reflection » puis « Play for Today », est plutôt gonflé. Mais, d’entrée, l’atmosphère est présente, du style « nous ne sommes plus là pour plaisanter mais pour nous affirmer autrement que dans une pop-rock dite new wave ». Dès lors les titres s’enchaînent à vitesse grand V, le côté punk restant encore vivant.

Tout l’album Seventeen Seconds y passe tandis que Robert Smith, déjà sûr de lui malgré ce sentiment de timidité, met en exergue les principaux titres déjà connus : « Three Imaginary Boys », « Fire and Cairo », « 10 :15 Saturday Night », « Accuracy », « Grinding Halt ». Deux rappels grandioses à signaler : « Seventeen Seconds », le titre, pour commencer, suivi de « Subway Song » enchaîné à l’indémodable « Killing an Arab », tant décrié à cette période. Personne ne comprenait qu’il n’y avait rien de raciste là-dedans mais juste un excellent hommage au livre d’Albert Camus, « L’Etranger ». Le titre est joué en version punk et j’imagine le pogo qu’il devait y avoir dans le studio au point que JBH rendit l’antenne très vite. Comment ne pas tomber raide dingue de ce groupe après tout cela ?... à écouter en CLIQUANT ICI

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