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Le blog des auteurs libres

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Macron papapa... La guerre des bébés vue par Hicks HIGRAIQUE

Publié par Les auteurs libres sur 26 Janvier 2024, 08:40am

Marié en 2007, le Président a eu largement le temps (17 ans) de "réarmer" la natalité de l'Hexagone. Alors... ?

Dans « Deux guerres, Trente Glorieuses et Cinquante Piteuses / Chronique pernicieuse d'une France en faillite économique et morale" CLIQUER ICI),  Hicks HIGRAIQUE se penche sur un versant du vocabulaire guerrier de notre vénéré président :

L’humanité est passée de quelque 700 millions d’individus vers 1700 à près de huit milliards en 2022. Beaucoup avaient conscience de la menace qu'elle représentait pour tout un chacun et pour tous les peuples. En plein baby boom, Antoine ne chantait-il pas « Mettez la pilule en vente dans les Monoprix » tandis que Jacques Dutronc lui répondait « 700 millions de Chinois, et moi, et moi, et moi ». Cette explosion démographique (une multiplication par plus de dix !) n'avait pas manqué d'alerter, comme nous l'écrivions dans notre introduction, dès la fin du 19ème siècle. Aussi ne pouvons-nous pas penser à une forme de préférence nationale au détriment de l'ensemble de la planète, lorsque Macron, en janvier 2024, proposera de « réarmer » le pays en bébés, et cela au plus mauvais moment, à la veille d'un mouvement de contestation du milieu agricole, le plus défavorisé, comme nous allons le voir, en matière de natalité.

Lutter contre l'infertilité... Réarmer le pays démographiquent... Ce vocabulaire guerrier est-il de rigueur en la matière ? Le média en ligne The Conversation démonte la « grande scène » du Président :

- « Implicitement et symboliquement, l’idée de réarmement fait référence à la guerre et peut se révéler anxiogène, a fortiori dans le contexte actuel où guerres et conflits armés réactivent, partout dans le monde, et en particulier sur le continent européen, des angoisses qu’on croyait oubliées. Ce choix est dommageable, car une rhétorique guerrière entraîne un imaginaire anxiogène, réaction compromettant l’efficacité persuasive. Le message a aussi été perçu comme infantilisant et moralisateur. En filigrane, certaines et certains y ont entendu que les femmes ne seraient pas suffisamment matures pour décider par elles-mêmes de décisions relatives à la natalité. Cela a pu être vu comme une « tentative de contrôler le corps des femmes », une volonté de « mettre les ventres des femmes au service de l’État ». « Laissez nos utérus en paix ! » a lancé de son côté la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert. Enfin, une composante morale transparaît de ce discours incitatif. Délibérément ou involontairement convoquée, la responsabilité individuelle est ainsi associée à un devoir de reproduction de chaque Français(e). Ce « bon » comportement apparaît de façon plus ou moins explicite comme la clé pour revendiquer un statut de « bon » ou « bonne » citoyen(ne) ». 

Un peu comme quatre ans plus tôt les bons et les mauvais citoyens, entendez par là, ceux qui étaient vaccinés et ceux qui ne l'étaient pas. Nous n'en sommes pas tout à fait là... au moment où se propage insidieusement la menace d'un bilan de fertilité à l'âge de 25 ans (un examen gynécologique pour les femmes et d'un spermogramme pour les hommes. « On veut créer un effet signal pour dire aux jeunes 'ne vous posez pas la question à 35 ans' », selon l'entourage du chef de l'État cité dans La tribune du dimanche. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : presque quinquagénaire, Macron n'a toujours pas fait de mioche à Brigitte ex-Trogneux. Pourtant rien n'empêche d'être papa et président... en même temps.

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