D'étranges similitudes entre 1940 et 2020 - 2024

C'est la conférence de presse de mardi soir qui conduit à ces comparaisons : "il faut réarmer le pays". On n'avait pas besoin de le dire, nous l'avons remarqué, nottament au moment du COVID : pas de masques, pas assez de personnel soignant ni de places en hôpital (au point de faire traverser la France à des malades en TGV médicalisé !).  

Eh bien, la presse d'époque fait jaillir d'incroyables ressemblances entre 1939 et 2020. je vous livre un texte très intéressant duquel je mets surtout en valeur ces lignes datant du 9 décembre 1939 : Puisque guerre il y a, que nous n’avons pas voulue, mais que nous faisons avec détermination, il faut alimenter la guerre. Il faut pour cela, une reprise économique, un travail intensif.  C'est du macron cuvée 2024, ma parole !

Réarmer l'économie du pays car elle est à l'arrêt, à peine capable de CONDITIONNER, mais plus, depuis belle lurette, de confectionner ou fabriquer.

"réarmer"... la natalité, au plus bas depuis quarante ans.

Tout cela a un petit côté pétainiste "Travail famille patrie". Depuis qu'il est EN GUERRE, Macron n'en peut plus plus d'endosser la cuirasse martiale. Se voit-il en vieux maréchal ? Il a d'ailleurs en partie réhabilité Pétain le 11 novembre 2018 : "On peut avoir été un grand soldat à la Première Guerre mondiale, et avoir conduit à des choix funestes durant la Deuxième. C'est une réalité ; la vie politique, comme l'humaine nature, sont parfois plus complexes que ce qu'on voudrait croire ».

Pétain face à l'Occupant, Macron face au COVID... Dans son livre qui vient de sortir ( « Deux guerres, Trente Glorieuses et Cinquante Piteuses / Chronique pernicieuse d'une France en faillite économique et morale" CLIQUER ICI)   l'auteur détaille toutes les similtudes entre ces deux guerres, pourtant fort différentes :

- la délation (les voisins qui dénoncent celui qui ne respecte pas le confinement et reçoit des amis à des heures pas possibles !)

- les propos ignobles de gens qui auraient dû être tenus à la réserve :  « Il faudra vacciner les enfants, sinon ils vont tuer leurs grands-parents », vomissait le 4 avril 2021 le professeur Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière (AP-HP), pharmacologue et spécialiste en médecine anti-âge et préventive et accessoirement star du PAF quand il n'avait pas trop le cœur à faire son vrai taf

- la confiance en une "ligne Maginot sanitaire" : dans un article intitulé « l'alerte au virus négligée par Macron », le Canard enchaîné révéla que Laurent Bili et Olivier Guyonvarch, respectivement ambassadeur et consul général de France à Wuhan, avaient prévenu la Présidence française de l'émergence d'un mystérieux virus dès le mois de décembre 2019.

- la débâcle, déjà évoquée plus haut, et particulièrement la semaine du 23 mars 2020, avec ces malades qu'on ne pouvait soigner sur place, faute de lits et de personnel, et à qui l'on devait faire traverser le pays en avion, hélicoptère ou TGV médicalisé. Et que l'on n'évoque pas des circonstances exceptionnelles : déjà, du 17 octobre au 2 décembre 2019, en pleine épidémie de bronchiole, faute de places en réanimation, 22 bébés, hospitalisés en Ile-de-France, durent être transportés en urgence dans d'autres hôpitaux à Reims, Rouen, Amiens ou Orléans.

Puis le samedi 21 mars, ces dizaines de milliers de citadins qui prennent la voiture ou les derniers trains pour se réfugier dans les campagnes... Ce n'est pas vraiment l'exode mais ça y ressemble fortement. Le préfet Didier Lallement, à la télévision, distille son venin, au risque de devoir ensuite se rétracter et faire amende honorable car parmi ceux qu'il fustigeait se trouvait nombre d'infirmières qui avaient soigné des malades alors qu'elles étaient dépourvues de toute forme de protection : « Ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, ceux qu'on trouve dans les réanimations, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l'ont pas respecté, c'est très simple, il y a une corrélation très simple ». Cet exode n'était pas plus « sécurisant » que celui de mai – juin 1940 durant lequel des millions de gens, gouvernement compris, ont quitté leurs peinates.

Fin mars 2020, le coup de Trafalgar / coup de Jarnac des Etats-Unis, pays ami qui rachète au marché noir du matériel de soin et de protection qui était destiné à la France, c'est pas une déclaration de guerre à la Pearl Harbour mais ça y fait penser :

- « Sur le tarmac, les Américains payent cash et chipent les masques prévus pour la France », écrit Capital.fr. Américains faux-jetons et Chinois cupides, ça fait mauvais genre !

- « La concurrence fait rage pour se fournir en masques. La France en a fait la triste expérience. Renaud Muselier, président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et de l’Association des régions de France, a annoncé mardi soir qu’une partie d’une commande de plusieurs millions de masques en provenance de Chine et destinée à la France avait finalement été “raflée” par les Etats-Unis. Les Américains se seraient montrés plus convaincants en payant cash et directement à l’aéroport ».

à lire dans « Deux guerres, Trente Glorieuses et Cinquante Piteuses / Chronique pernicieuse d'une France en faillite économique et morale" CLIQUER ICI)