Le mot a été lâché le 2 avril. Porteur, non-porteur, malade, guéri… Les quatre catégories correspondent à la totalité de la population. TOUS les Français seront-ils fichés ?
N'est-il pas déjà MONSTRUEUX que, faute de moyens, on doive aujourd'hui choisir, entre DEUX malades, lequel on va laissser mourir pour essayer de guérir l'autre...
Va-t-on devoir porter sur soi en permanence une attestation médicale de « profil sanitaire » ?…
Nos aînés ne vont-ils pas se rappeler une triste période durant laquelle ils durent porter un certificat de « bonne » ( !) naissance ou une étoile jaune ? Les malades et les potentiellement porteurs, on va les foutre où, puisqu'il n'y a pas place en hôpital ? Dans des camps ?
Intellectuellement parlant, un fichage sanitaire systématique est monstrueux; il n'est pas HUMAIN, il est BESTIAL : nous ne sommes pas des VACHES FOLLES
La santé, critère de criminalité
Le vocabulaire n'est pas anodin : on parle de cas suspects. SUSPECTS !
Les grippés seront-ils considérés comme des criminels en puissance ? Le 28 avril, le Premier ministre a employé le mot de "brigade"... Brigades de la mort ?
Les criminels ne sont-ils pas plutôt ceux qui ont tué notre appareil sanitaire ?