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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


à paraître : "KIM FOWLEY L’OUTRAGEUX, de Hollywood à Babylone", un livre de Didier Delinotte

Publié par Les auteurs libres sur 9 Septembre 2024, 13:41pm

Il y a dix ans (15 janvier 2014) disparaissait le grand et incontournable Kim FOWLEY
 
Si vous êtes journaliste et souhaitez le consulter avant parution, ou bien fan de l'artiste et souhaitez réserver le livre, contactez directement daniel.lesueur@yahoo.fr (couverture en PJ)
 
Kim Fowley est un pur produit de Hollywood, ce « bois sacré » dont parlait un Raymond Queneau. Sa musique a toujours été pourvoyeuse d’images et les quelques courts métrages qu’il a réalisés à la fin de sa vie sont aussi riches musicalement.

Il a été élevé par une starlette et un acteur raté dans la jungle de Hollywood, placé dans une famille d’accueil où son adolescence s’est consumée avec des attaques de poliomyélite avant la Garde nationale. Comme la Janie du « Rock’n’Roll » du Velvet Underground, sa vie aura été sauvée par le rock’n’roll, et il nous aura sauvé aussi quand, au mitan des années 1970, nos discothèques nous semblaient être des monuments d’ennui.

Producteur émérite, songwriter accompli et artiste complet, il aura été ce globe-trotter du rock, parcourant le monde à la recherche de matériaux bruts à façonner, en sculpteur des sons : de Grande-Bretagne en Australie, d’Allemagne à la Nouvelle- Zélande en passant par la Scandinavie. À la fois Zelig et Forrest Gump, partout où est l’action.

Entre Hollywood et Babylone, il n’y a que le Styx à franchir et Fowley aura mené une vie de patachon, entre jeunes filles et partenaires multiples dans des fêtes galantes qu’on appellerait aussi des parties fines. Mais qui sommes-nous pour le juger ?

Le Dorian Gray du rock’n’roll aura tout de même vieilli en sagesse et en sérénité, et son tableau-miroir a fini par lui renvoyer l’image d’un vieux lord anglais tiré à quatre épingles et toujours entouré d’un essaim de jeunes femmes. Tel qu’en lui-même enfin.

Il aura été l’homme des pires dépravations, mais avec cette sorte d’innocence née de l’hyper-activité et de l’enthousiasme qu’on ne trouve guère qu’aux États-Unis. Et Kim Fowley est à considérer comme un grand Américain, avec ses côtés monstrueux mais aussi cette magie de l’enfance qu’on ne trouve qu’en allant au bout de ses rêves.

Alors, respect pour le seigneur de l’ordure, respect pour Lord Kim et bravo pour le clown. Salut l’artiste !

 

 

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