Dans ce film, tout à fait passionnant, excellent, et sans une seule seconde d'ennui (les scènes à l'intérieur du sous-marin, notamment, sont particulièrement bien sonorisées), deux scènes, deux phrases ont retenu mon attention et méritent d'être placées dans le contexte actuel :
- à 1h 10mn du début : La guerre abolit tout sentiment humain
- à 16mn 40s du début : un CIVIL qui contrôle les passeports :
Laissez-passer ? Je fais la police, vous voyez, en temps de guerre. Je contrôle arrivées et départs.
Un CIVIL qui contrôle des passeports en temps de guerre. Et qu'en est-il en 2022 des restaurateurs qui doivent savoir si vous êtes vacciné ou pas... ?
Si vous êtes dans ma tranche d'âge, vous avez jadis entendu cette sentence émanant de vieux rassis qui détestaient les jeunes, préconisant qu'il "leur faudrait une bonne guerre". Les jeunes... Ce sont eux qui "morflent" le plus des conséquences du COVID. Ils l'ont, leur "bonne guerre".
Et m'est revenue la phrase que Macron avait martelée 9 fois au cours d'un même discours : "Nous sommes en guerre". J'avoue que, sur le coup, je l'avais trouvé un peu cul-cul, le môme, dans son allure martiale. Réflexion faite, je dirais que ceux qui ont géré sa comm' (sans doute un cabinet américain grassement payé) l'avaient joué fine : on commençait à CONDITIONNER les masses populaires, leur foutre la pétoche, pour les transformer d'abord en agneaux dociles, puis en loups pour leurs congénères (rappelez-vous les lettres anonymes qui tombaient par centaines dans les commissariats : "hier, mon voisin a fait un barbecue, il a invité des gens et i'z'avaient même pas d'masque, ces mauvais Français"). Transformer tout quidam en flic potentiel... mais ça passe. D'ailleurs, revenons en 1954, lorsque l'instauration de la TVA a transformé les commerçants en collecteurs d'impôts. Qui s'en est vraiment ému ? Faire accomplir par le citoyen des tâches qui relèvent de l'administration fiscale ou de la police, qui d'ailleurs sont payés pour ça par l'impôt... mais qui s'en soucie ?
Qui s'en soucie ? Peut-être cinq millions de "citoyens" (qui ne sont pas considérés comme tels par une certaine fange de la population et de nos dirigeants) qui sont bien déterminés à "EMMERDER" la reprise économique en n'allant ni au restaurant, ni au bistrot, ni au cinéma : ils ont tout à la maison, quel intérêt de se ruiner à l'extérieur ? Bien emmerder le "libéralisme" en mettant leurs économies, au lieu de les dépenser bêtement, à la Caisse d'épargne plutôt qu'ailleurs. Et qui vont peut-être s'organiser pour trouver d'autres idées avant qu'on les parque...
Un superbe film à regarder en CLIQUANT ICI; et les ST FR en cliquant ICI.