Considérant les très satisfaisants progrès accomplis, grâce au COVID, sur l'asservissement des populaces, sur l'appauvrissement des pauvres et sur l'enrichissement des riches, il me semble logique de s'attendre à un bon p'tit nouveau virus à périodes régulières.
Le premier chouette virus du 21è siècle semble bien accepté par tous (euh, j'ai pas demandé l'avis à ceux qui l'ont eu)... Bien accepté, lui aussi, le masque. Et même apprécié par certains : "j'ai l'impression d'être au carnaval" m'a dit l'un... "On voit plus leurs sales gueules", m'a confié l'autre. Donc c'est un fait acquis : le masque fait désormais partie de l'habillement, au même titre, messieurs, que le slip kangourou... Au même titre, mesdames, que le string.
Mais il reste encore beaucoup à cacher. Tiens, par exemple, le gant dont on parlait au début du COVID, il a glissé d'un cran dans l'ordre des priorités. Gageons qu'un bon p'tit virus qui se propagerait essentiellement par le toucher remettra le gant à la mode, conduisant ainsi à l'obligation d'en porter... Si possible des "jetables", c'est bon pour l'économie.
Un troisième virus (au boulot, les mecs de Wu-han !) se promènera dans l'air, à environ 1m50 du sol. Mais pas question (enfin, pas déjà) d'obliger les gens à marcher à quatre pattes (ce qui, néanmoins, offrirait une alternative face à l'autorité : "Obtompère ou nictamère : une pipe ou 135€" ; plus cher qu'au Bois de Boulogne ? Et comme on a déjà le nez protégé par le masque, il ne reste plus qu'à protéger les yeux. et hop, quelques milliards de paires de lunettes (jetables), c'est bon pour l'économie.
Mais je vois loin, j'ai déjà pensé au quatrième virus, celui qui va arriver en 2022 (non, je ne veux pas parler du Mapen - Le Cron du mois de mai mais de celui qui s'accroche aux poils). Plus question de sortir tête nue, c'est trop dangereux. Pour que ce soit bon pour MON économie, j'ai demandé à mon ami le chapelier fou d'Alice au Pays des Merveilles de commencer à réfléchir à la question pour breveter un couvre-chef anti-virus.
Pour en savoir plus sur les virus de 2021 et 2022, cliquer sur l'article du Monde diplomatique.