"Les misérables" de victor HUGO

Publié le 20 février 2018 par Daniel LESUEUR

Une belle édition de 1824 pages - certes quelque peu onéreuse : 65€ jusqu'au 30 juin puis, tarif normal, 72€ - sort dans La Pléiade de Gallimard. l'occasion pour moi d'évoquer les versions cinématographiques. Avis d'un collectionneur cinéphile... mais vous aurez soin de signaler toute version que j'aurai sans doute oubliée. Merci d'avance !

Henri FESCOURT, 1925

Victor Hugo étant français, il était, de toute manière, normal de commencer notre tour d'horizon par l'Hexagone. Je ne peux m'empêcher de commencer par celle-ci, avec Gabriel Gabrio, dont je viens il y a seulement quelques jours de trouver miraculeusement en Grande-Bretagne une version, certes incomplète, mais quand même de deux heures et demie ! Sa durée originale était de six heures. La Cinémathèque de Toulouse la retrouva dans ses archives, mais dans un état avancé de décomposition. Pour tout savoir sur cette version, cliquer ICI... Pour en voir un extrait, cliquer ICI...

Auparavant on en dénombre trois :

1909 : Les Misérables, film américain muet de J. Stuart Blackton ;
1912 : Les Misérables, film français muet en quatre époques de Albert Capellani ;
1917 : Les Misérables, film américain muet de Frank Lloyd

Raymond BERNARD, 1934

La meilleure (qu'on ne me dise pas le contraire !) avec Harry BAUR et Charles VANEL, un total de quatre heures et demie (cliquer ICI).

Premier film : Une tempête sous un crâne (1 h 41)
Deuxième film : Les Thénardier (1 h 21)
Troisième film : Liberté, liberté chérie (1 h 23)

Signalons la version américaine de 1935 de DARRYL ZANUCK avec Charles LAUGHTON (cliquer ICI). Ensuite...

1943 : Los Miserables, film mexicain de Fernando A. Rivero ;
1948 : Les Misérables ou L’Évadé du bagne (I Miserabili), film italien en deux parties, de Riccardo Freda ;
1952 : Les Misérables, film américain de Lewis Milestone

Jean-Paul LE CHANOIS, 1958

Une distribution éblouissante (avec Bernard BLIER, BOURVIL, Jean GABIN) pour un film, très correct sans pour autant atteindre les sommets de celui de 1934 ; il faut dire que c'est une coproduction franco-italo-allemande (cliquer ICI).