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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Billie DAVIS, l'Anglaise des sixties à redécouvrir

Publié par Daniel LESUEUR sur 27 Décembre 2016, 12:03pm

Catégories : #musique

Le livre GIRLS' POWER! Les femmes s'emparent du disque et du clip  évoque toutes les nanas rock des 50 dernières années ; disponibles sur Amazon en e book et en livre papier (cliquer ici).

 

Toutes les chansons citées peuvent être écoutées en CLIQUANT sur le titre en surbrillance, et commençons par le meilleur, avec ses excellents arrangements, notamment de violons : HEART AND SOUL

 

Carol Hedges choisit pour pseudonyme Billie Davis en hommage à ses idoles Sammy Davis Jr. et Billie Holiday. Elle n’a eu qu’un seul tube dans sa vie ; ce n’est pas, comme on pourrait le penser, son adaptation du très mauvais « L’Ecole est finie » de Sheila (« School is over ») mais de l'excellent « Tell Him”, en 1963, dont on connaît mieux la version des Exciters et surtout en France celle de Claude François, “Dis-lui”.

Son bonheur fut de courte durée

En tournée promotionnelle pour son disque suivant, Billie est victime d’un grave accident de voiture. Un accident lourd de conséquence : Billie dut rester hospitalisée tout un semestre, ce qui détruisit sa carrière jusqu’alors prometteuse. La mâchoire brisée, elle aurait été incapable de chanter. Et, pendant des mois, manger à la paille de la bouillie pour bébé c’est pas le rêve ! Plus grave –si c’est possible !- elle était, au moment de l’accident, dans la voiture de Jet Harris, le bassiste des Shadows, avait qui elle avait une relation cachée (Jet était marié). A l’époque, on ne rigolait pas avec les mœurs. Billie, qui faisait la Une des tabloïdes avec cet amour que réprouvait la morale, avait intérêt à se faire oublier dans son pays.

Elle s’embarqua dans des tournées internationales ; elle obtint notamment beaucoup de succès en Espagne avec sa version de « Nights in white satin » des Moody Blues fin 1967 et avec un titre chanté en espagnol, " Venid Conmigo".

Elle faillit renouer avec le succès en publiant le superbe « Angel of the Morning » mais le public n’était pas prêt et puis surtout les versions, toutes aussi réussies les unes que les autres, étaient trop nombreuses (P. P. Arnold, Merrilee Rush et Evie Sands). Encore que Connie Francis avait refusé de l’enregistrer, sinon c’est sans doute elle qui aurait gagné la partie.

A l’automne 1968, Billie ravive un tube des années 50, « I Want You To Be My Baby” qui avait déjà porté chance aux Etats-Unis à Louis Jourdan, Lilian Briggs, Georgia Gibbs et Ellie Greenwhich. Inconnu en Europe, le titre pouvait y marcher. En effet, le 45-tours de Billie commence immédiatement une belle carrière en Angleterre... jusqu’au moment où l’usine de pressage de la firme de disques Decca se met en grève. Du coup, le public fut dans l’impossibilité de trouver le vinyle dans les magasins, et il ne monta pas plus haut que la 33e place du hit-parade.

Autres titres superbes à découvrir :

"Ev'ry day" (1966)

"Living In The past", étonnante reprise du hit de Jethro Tull (1969)

 

 

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