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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Johnny Hallyday sur pellicule

Publié par Daniel LESUEUR sur 5 Avril 2018, 11:37am

Catégories : #CINEMA, #TELEVISION, #COLLECTIONS, #PEOPLE, #musique

Les Diaboliques est un film français réalisé par Henri-Georges Clouzot, sorti en 1955 et que nous avons tous vu des dizaines de fois... et certains d'entre nous, vu et revu pour essayer d'y discerner l'apparition éclair du jeune Jean-Phillipe SMET.

Le livre Johnny HALLYDAY face à la caméra aux éditions Camion Blanc (couverture ci-dessous) rassemble un tas d'informations sur ce film mythique...

SLC n°60 nous apprit qu’une scène avait été tournée – celle de l’écolier de douze ans chouchou de la maîtresse (Véra Clouzot) – mais coupée au montage. Dommage !

- « J’étais dans la scène du dortoir. Je devais me lever de mon lit pour aller espionner Simone Signoret qui passait dans le couloir. Je ne me souviens même pas de ma réplique. C’était un tournage très turbulent, avec beaucoup d’enfants. Comme Clouzot était du genre grincheux, pas très patient avec les gosses, sa femme, Véra, avait trouvé le truc. Elle arrivait le matin avec des paquets de bonbons qu’elle nous distribuait en disant « Si vous êtes bien sages et que vous ne faites pas de bruit pendant le tournage, je vous en ramènerai tous les jours ». Après ça, aucun môme n’a plus moufté » raconta Johnny à Première.

Détail qui ne manque pas de piquant : Jean-Philippe, très social, sympathisera avec Simone Signoret... ignorant encore qu’il en fera autant avec sa fille Catherine Allégret, sa cadette de trois ans, qui sera, comme lui, au générique de À tout casser (1968).

Philippe Durant évoque une scène que nous rêvons tous de voir un jour :

- Le cinéaste avait besoin d’un gros plan sur un écolier annonçant qu’il avait vu le fantôme de monsieur Delasalle. Un plan très court mais très important pour celui qui aurait à le jouer. Cette simple scène - ainsi que la plupart de celles tournées par le futur Johnny, finit par disparaître des copies.

Desta Hallyday enfonce le clou bien que cela soit peu crédible :

- Lorsque le film passe à la télévision, c’est généralement dans une copie tronquée. Il y a une explication, officieuse mais véridique : certains fans, ayant appris que leur idole avait jadis joué dans Les Diaboliques, auraient soudoyé les projectionnistes chaque fois

que le film était programmé dans un cinéma, pour s’emparer des quelques mètres de pellicule que totalisait la scène avec Jean-Philippe. Il paraît que l’extrait est considéré par certains collectionneurs comme la pièce maîtresse de leur musée personnel, et qu’elle vaut une fortune (au marché noir, puisque sa détention est illégale).

Ce à quoi on peut répliquer que la copie toujours en circulation dure – quand même ! - une heure et 52 minutes. Un peu long pour un film, en 1955. On peut donc légitimement penser que Clouzot fut obligé de « tailler dans le gras » pour éviter qu’il dépassât deux heures. Même long, on ne s’ennuie pas une seule seconde ; ce film tiré de Celle qui n’était plus de Boileau-Narcejac est un chef-d’oeuvre noir, très noir.

Regardez le film en entier... et si vous n'avez pas vu Johnny, .à 1 minutes et 25 secondes, dans la séquence de la photo de classe, on le reconnaît très nettement, au rang derrière, entre Simone Signoret et Pierre Larquey. C'est furtif, mais net et indiscutable ! Claude Fléouter assure qu’il apparaît également dans un plan d’une seconde et demie où on le voit se laver les dents. Chapeau, Fléouter !

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