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évoque toutes les nanas rock des 50 dernières années ; disponibles sur Amazon en e book et en livre papierIl nous sera impossible d’oublier Lesley Sue Goldstein dite Lesley Gore : en 1963, alors qu’elle n’avait que seize ans, elle pulvérisait les hit-parades du monde entier avec « It's My Party » (repris en français par Richard Anthony sous le titre « C'est ma fête »).
Elle enregistra huit chansons dans notre langue sans parvenir à séduire le public français. Or, dans son propre pays, elle menait une carrière remarquable, due en partie au flair de son producteur Quincy Jones… un flair que n’avait pas son autre producteur, Shelby Singleton, qui lui déconseilla d’enregistrer « A Groovy kind of love » qui constitua un hit international pour le groupe anglais Mindbenders.
Quoiqu’il en soit, les hits se succédèrent, certains même dépassant le million d’exemplaires vendus. Un demi-siècle plus tard on peut réécouter sans honte « He’s a fool » (1963), « Maybe I know » (1964), « You don’t own me » (1964, repris par Dusty Springfield)… En revanche, se méfier de « Judy’s turn to cry » (1963) et de « Sunshine, lollipops and rainbows » (1965).
Sa carrière d’interprète déclina dès le milieu des années soixante mais en 1980 elle revenait à la mode pour avoir composé certains titres du célèbre film « Fame ». Une bouffée d’oxygène pour elle qui déclarait que sa firme de disque n’avait jamais payé les 175 000 dollars qu’elle lui devait pour ses succès passés, somme qui sera finalement versée en 1989.