“Y.M.C.A.” (prononcez “ouaille aime si yé”!) est le premier et principal tube des Village People. Tube, d’abord, d’une côte à l’autre des États-Unis, puis dans le monde entier.
Au Japon, où il est, semble-t-il, encore plus difficile de prononcer “ouaille aime si yé” que chez nous, le disque sortit sous le titre Young Man.
Village People, ce n’est rien d’autre qu’un inventaire à la Prévert imaginé à la fin des années 70 par le producteur français Jacques Morali installé aux États-Unis. Assemblé de bric et de broc, le groupe se compose d’un motard, un ouvrier de la construction, un G.I., un policier, un cow-boy et un indien peau-rouge (avec la panoplie complète).
Mais que peut-on bien leur faire chanter, à ces gars-là ? Des histoires d’hommes ! “Y.M.C.A.” est un hymne très gai, adopté par la communauté homosexuelle de San-Francisco, à la gloire des auberges de jeunesse américaines. Alors que les nôtres sont mixtes, les “Y.M.C.A.” (Young Men Christian Association) sont réservées au sexe masculin (de même que les Young Women Christian Association sont réservées au sexe faible. Pas de jaloux !). Et pour éviter toute promiscuité, les Y.M.C.A. et les Y.W.C.A. sont généralement à deux points opposés de la même ville !
“Y.M.C.A.” a été repris en français en 1996 par le groupe Party 2, sous le titre “Moi j’aime danser.”
