Pour chanter, il faut du souffle, donc du coffre. Donc une grosse poitrine, obligatoirement ?Ce n'est pas Jane Birkin qui dira le contraire : pas de seins, pas de voix.
Tour d'horizon et tours de poitrines de Jayne Mansfield à Sabrina...
Jayne Mansfield
Surnommée «Le Buste» (est-il besoin d’expliquer pourquoi ?), elle était accompagnée à la guitare par Jimi Hendrix sur son 45-tours de 1965, «As the clouds drift by ».
Mamie van Doren
Née Joan Lucille Olander, véritable sex symbol célébré par Vargas, l’une des maîtresses de Howard Hugues, elle a préféré faire du cinéma ; il a fallu attendre des décennies pour qu’on publie des CD de ses vieux disques de rock des années 50. Pourtant, dans son premier film, « Forbidden », sorti en 1953, elle avait le rôle d’une chanteuse. Elle imposa ensuite un personnage de « mauvaise fille » qui n’est pas sans évoquer celles qu’on verra, véritables pétroleuses au poitrail atomique, dans les films de Russ Meyer dans les années soixante. En 1957, Mamie fut la première fille à chanter dans un film rock hollywoodien, « Untamed Youth », aux côtés d’Eddie Cochran. Mariée cinq fois, il semble bien qu’elle a été la première à vendre ses empreintes mammaires sur internet !
Dana Gillespie
Elle apparaît en vamp sur la pochette de son album de 1973, « Weren’t born a man ». La pulpeuse interprète est à l’époque dans un trip bowiesque, bien éloigné du style de ses débuts. De son nom complet Richenda Antoinette de Winterstein Gillespie (ouf !), elle est une authentique baronne autrichienne née en 1949 dans le sud-est de l’Angleterre. A 14 ans, elle a déjà couché avec David Bowie. Au milieu des années soixante, grâce à son petit ami le chanteur de folk Donovan, elle enregistre ses premiers disques dans l’indifférence la plus totale malgré un premier single produit par Jimmy Page (« Thank you, boy », 1966) et même un 45-tours en français (« Tu n’as vraiment pas changé », 1968). Sa plastique généreuse (son tour de poitrine avoisinait les 112 centimètres) lui permet de décrocher des petits rôles dans des petits films, notamment « Le Continent perdu » (1968). Autre continent perdu, la poitrine de Stacia...
Stacia
Des seins incommensurables qui amenèrent une… dimension supplémentaire aux concerts du groupe planant Hawkwind. Se présentant comme danseuse exotique, cette belle et grande bonne femme de plus d’1m80 qui se définit comme bisexuelle épanouie ne faisait pas officiellement partie du groupe mais, à partir de 1971, montait chaque soir sur scène et se désapait entièrement dès les premiers titres. Puis un jour de 1975 elle disparut, laissant le souvenir de la plus grosse poitrine de toute l’histoire du rock non-siliconé.
Samantha Fox et Sabrina
Achevons notre tour des gros seins avec ceux de Samantha Fox, cette Anglaise née en 1966 qui vendit près de 40 millions de disques. Repérée à l’âge de seize ans grâce à sa participation à un concours « Election miss seins nus », elle devient célèbre du jour au lendemain. De mannequin célèbre à chanteuse célèbre, il n’y a qu’un pas qu’elle franchit en 1986 avec la chanson « Touch me ». Effectivement une telle proposition ne saurait se refuser ; le single se retrouve n°1 dans 17 pays, Disque de platine aux Etats-Unis et 3è en France et en Angleterre. Mais dès son quatrième album (« Just one night », 1991) le succès se dérobe. C’est le début des ennuis : son père, qui gérait sa fortune, s’est enfui avec le magot. Elle le traîne devant les tribunaux pour rentrer dans ses sous, mais les déchirements de la famille, étalés en long et en large, dans la presse people, lui font une campagne de dénigrement comme rarement vue. Et ça dure des années. Ruinée, elle quitte son Angleterre natale pour fuir le fisc. Huit ans passèrent… Aucun nouveau disque jusqu’en 1995, date à laquelle elle publie « Go for the heart » qui marche gentiment en Allemagne et en Scandinavie mais guère ailleurs. On la croyait finie… or elle renaît de ses cendres et de sa graisse : « En 1998, le public (re)découvre une Samantha Fox plus sexy que jamais ! A 32 ans, amincie, nouveau look, nouvelle musique, Sam crée l'enthousiasme des médias » (Wikipedia). Son père meurt en 2000… et la mort de son escroc de géniteur la précipite dans la dépression. Ensuite elle avoue publiquement son homosexualité, un aveu étonnant, pour les fans, de la part d’un sex symbol. Elle choisit pour manager sa maîtresse du moment (ou bien est-ce l’inverse ?) ; Ses disques suivants constituent un tel échec commercial qu’elle préfère monter son propre label, Fox Records. Mais rien n’y fait, pas même un disque en duo (« Call me », 2010) avec l’autre plus grosse paire de seins des années 80, l’Italienne Sabrina Salermo dite Sabrina (« Boys »). De Sabrina on dit qu'elle fait partie des plus belles femmes de plus de 40 ans, n'ayant jamais subi de chirurgie esthétique.
Avec sa poitrine XXL, Dolly Parton surnommée 'The Queen of Country Music' fit la Une de nombreux magazines musicaux mais également de Playboy au milieu des années 70. A 65 ans elle a vendu 150 millions de disques. Née en 1946, la jeune Américaine du Tennessee est la quatrième des douze enfants d’une famille très pauvre. Elle enregistre son premier disque à l’âge de 13 ans (« Puppy Love »… Aucun espoir de trouver l’édition originale de 1959 sur Goldband Records, même chez les vendeurs de disques rares). Après ce juvénile échec commercial, elle préfère écrire pour les autres et place quelques chansons dans les répertoires de Skeeter Davis et Hank Williams Junior. En 1965 elle signe un contrat d’artiste avec le célèbre label Monument… qui cependant ne ressent pas son potentiel de star de la country music et s’évertue à lui imposer un répertoire qualifié aux Etats-Unis de bubblegum (en clair, de la musique pour ado). Illui faut attendre 1967 pour imposer son véritable style avec l’album « Hello I’m Dolly » au titre clin d’œil à la comédie musicale de 1964 encore présente dans tous les esprits, « Hello Dolly ». C’était parti pour la gloire… aux Etats-Unis, car dans le reste du monde on ignora son existence jusqu’à 1974, date à laquelle sa chanson « Jolene » fit allègrement le tour de la planète.