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Tout… tout… vous saurez tout sur Zizi
L'un des plus gros succès de l'été a pour titre « Mon truc en plumes ». Il constitue la face principale du 8e vinyle de Zizi Jeanmaire, célèbre meneuse de revue. Sur le même disque, on découvre une curieuse cosignature, pour le titre « Je te tuerai d’amour » : Raymond Queneau a posé ses paroles sur une musique de Johnny Hallyday. C'est un petit évènement, car Johnny a très rarement composé pour autrui (quatre fois en cinquante ans de carrière).
Rétro, rétro !
La (trop courte) émission de télé proposée par Solange Peter, « Histoires sans paroles », permet de découvrir, ou redécouvrir, des courts métrages comiques français (notamment ceux de Max Linder) ou anglo-saxons de l'époque du cinéma muet.
Juillet
Parution du premier numéro du magazine « Salut les copains ». Son directeur, Daniel Filipacchi, au micro d'Europe n°1, annonce que, s'il se trouve quelques lecteurs pour l'acheter, il envisage de publier un numéro tous les ans. Le succès dépasse toutes les prévisions : dans les kiosques, on se l'arrache. Normal, Johnny Hallyday est en couverture. Epuisé en quelques jours (le magazine, pas Johnny !), il convient de procéder à un retirage.
Le succès ne se dément pas
"Salut les copains" devient mensuel. Mais son numéro deux encourt un risque d'interdiction. A la une, Elvis, l'attitude menaçante, tient un poignard à la main. La censure, à cette époque, ne fait pas de cadeau aux magazines destinés à la jeunesse. Pas de violence, pas de sexe, sinon, au pilon Convoqué au ministère de l'Intérieur pour s'expliquer, Filipacchi parvient à prouver que la même photo est affichée dans de nombreux cinémas, et que le film a reçu, de la Commission de censure, le visa d'exploitation aux mineurs. Il ne peut, dès lors, y avoir deux poids, deux mesures. "Salut les copains" (on dira bientôt "S.L.C." tout court) peut rester en kiosque.
Ah ! Et "Le jeu des mille francs" existe déjà, sous le titre "Jeu des mille nouveaux francs". A demain, si vous le voulez bien !