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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Après la CB sans contact, la société sans contact !

Publié par Les auteurs libres sur 7 Août 2020, 07:44am

Si l'on s'évertue à sauver, maintenir en bonne forme et raviver la société capitaliste, en revanche la société humaine, elle, est moribonde.

Des travailleurs condamnés à ne plus avoir davantage de relations entre eux qu'avec leurs machines, c'est proprement... euh... SALEMENT MONSTRUEUX... mais bien peu s'en inquiètent :

Il aura fallu attendre le 7 août pour qu'on se penche sur la portée sociale du port du masque. Il aura fallu attendre qu'il y ait de plus en plus d'opposants à cette barbarie. On nous l'aurait dit en 2019, on aurait parlé de "galéjade" ou de science-fiction. des millions de Français se déplaçant masqués... tandis que, dans de nombreux lieux publics, notamment les bistrots, il est obligé - sous peine de forte amende en cas de manquement - d'apposer l'affiche stipulant le contenu d'une loi très récente,  n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. C'est un peu en contradiction, non ?

- L’image, inconcevable il y a six mois, de flots de visages barrés de blanc déambulant sur les marchés estivaux se déploie un peu partout. Pourtant, parmi la foule, quelques irréductibles se repèrent.

Ce qui est très intéressant avec ce mouvement, c'est qu'il est parti du bas, comme celui des Gilets jaunes. Et, certes, comme chez les Gilets jaunes, on comptera autant de foutus connards opposés au port du masque, que de gens bien.

Reconnaissons qu'avec un peu de jugeote - sans doute ce qu'il manque aux "élites" qui n'ont pas pris en compte la dimension inhumaine du MASQUE, - les arguments sont IMPLACABLES, et ce n'est pas moi qui l'écrit, mais le quotidien La Croix qu'on pourrait difficilement taxer d'anarchiste ou de révolutionnaire :

Pourquoi ce geste semble-t-il si difficile ? Au-delà de la simple question de l’inconfort, l’irruption de ce petit carré de tissu n’a rien d’anodin, avancent les chercheurs. Le masque réinterroge en profondeur nos relations et notre rapport à l’autorité et à l’État, rien de moins, selon eux.

Le masque pèse tout d’abord sur nos rapports sociaux du quotidien. Parce qu’il gomme le visage, il entraîne une perte de l’altérité. On se reconnaît moins bien. On déchiffre moins les émotions du visage. On perd un peu de soi ... On perd aussi un peu des autres. Le masque « défigure le lien social », confirme le sociologue David Le Breton. « Nous perdons notre singularité, mais aussi une partie du plaisir de se regarder ».

N'est-ce pas la définition même d'une société qui s'enfonce dans la BARBARIE, qui bascule dans l'INHUMAIN ?

À la place, une forme de contrôle social s’installe. « Il est mal vu de ne pas porter de masque. Cela hérisse certaines personnes, qui ne supportent pas l’idée de ne pas avoir le choix. Elles rejettent le masque parce qu’elles rejettent le contrôle social qui va avec.

" Ces réfractaires ne représentent qu’une minorité", écrit à tort La Croix. A tort, car 25% de la population, ce n'est pas rien. c'est carrément beaucoup plus que les 15% de Français qui au premier tour de 2017 ont fait basculer le pays dans la Macronie.

À travers le refus de ce bout de tissu, il y a aussi le refus d’un futur redouté, où l’on perdrait une part d’autonomie et de liberté ; et où les rapports sociaux et intimes seraient bouleversés pour longtemps. « On ne se saute plus au cou quand on se retrouve, on ne se serre plus la main, on travaille en visioconférences… et on se masque le visage

 

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