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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Concert de JETHRO TULL à Paris (mai 1976)

Publié par Daniel LESUEUR sur 7 Avril 2018, 13:01pm

Catégories : #musique

Première surprise agréable, David Palmer, responsable des cordes depuis le deuxième album, «Stand up», fait désormais partie intégrante du groupe. Quant à l'autre nouveau membre, le bassiste John Glascock, il ne peut que surprendre, par sa classe et son talent, auquel se rajoutent des qualités vocales indiscutables, puisque certains morceaux où il apparaît sont pratiquement chantés en duo.

Le spectacle, parfait d'un bout à l'autre, surtout en ce qui concerne lan, Martin (guitare), John Glascock et Barriemore Barlow (batterie) souffrit de deux petits défauts qui sont, heureusement, passés totalement inaperçus de la majorité de la salle (il faut dire que les kiddies ont de plus en plus d'argent, ce qui encombre les salles de glandeurs qui viennent tuer trois heures de façon très snob, et qui, entre deux inévitables joints, gâchent le plaisir de ceux qui sont vraiment venus pour un concert). Bref, il y avait sur scène un piano désaccordé qui, pendant les trois quarts du concert, a «pleuré» tristement; détail finalement peu gênant puisque le Tull joue une musique de style Baroque, qui a pu s'accommoder sans dégât. Autre «fausse note»: les roadies n'étaient vraiment pas à la hauteur d'un show aussi précis. C'est avec lourdeur, sans aucune élégance, qu'ils apportèrent sur scène les accessoires divers sans lesquels un show Tull ne serait pas au point: télévisions, boîtes diverses, landaux; on était loin de la grâce de ces sylphides laborieuses de l'année dernière.

Quoi qu'il en soit, un superbe spectacle, commençant par le célèbre «Thick as a brick»; les morceaux s'enchaînent avec une rapidité incroyable- quelques bons vieux souvenirs, qui n'ont pas pris une ride: «Bourrée», «Living in the past», «New day yesterday» à l'intérieur duquel s'insère un complexe medley de sept ou huit morceaux, y compris l'ineffable solo de flûte de «My God». Les joyeux musiciens interprètent, on s'en serait douté, plus de la moitié de leur nouvel album, dont le brillant et extrêmement riche «Pied piper» (Comme l'avait si bien dit lan, «e personnage décrit dans notre bande dessinée à l'Intérieur du disque et dans notre film promotionnel est totalement imaginaire... Mais, évidemment, c'est plus pratique pour le public si je prête mes traits à ce fameux Ray Lomas !»)...

(Note personnelle: vous rappelez-vous le nom du flûtiste des Moody Blues? Ray Thomas !)

Quoi qu'il en soit, ce fut un superbe concert, qui, de plus, était fort différent de celui de l'année précédente, déjà par le choix des morceaux exécutés, et par la présence de David Palmer et du nouveau bassiste.

La suite... c'est deux ans plus tard (cliquer ICI).

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