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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


Les débuts de POLICE et de STING il y a près d'un demi-siècle

Publié par Daniel LESUEUR sur 2 Janvier 2016, 14:22pm

Catégories : #musique, #PEOPLE

Le trio s’est constitué mi-1976 autour de Gordon Matthew Sumner, dit “Sting” (même ses enfants l’appellent Sting; c’est plus original que “papa”). “Sting” signifie “dard” en anglais : ce surnom lui vient du fait de porter un éternel pull jaune et noir qui le fait ressembler (de loin, quand même !) à une grosse abeille. Ses acolytes ont pour nom Andy Summers, guitariste anglais, et Stewart Coppeland, batteur américain... sans oublier, aux tout débuts, un guitariste français nommé Henry Padovani.

En pleine explosion punk, le groupe dont on parle le plus (après les Sex Pistols, outranciers, qui n’ont pas hésité à injurier la Reine d’Angleterre par disque interposé), c’est Police. Mais le célèbre trio n’a du punk que l’époque de son éclosion ! Alors que toutes les autres formations ont en commun leur jeunesse et leur inexpérience, Police est constitué de musiciens chevronnés et, osons le dire, relativement âgés par rapport à leurs confrères.

Au moment où survient le succès avec « Roxanne », la jeune formation était au bout du rouleau. On a pu les voir sur la petite scène du Gibus, club parisien, accompagnant pour quelques sous la chanteuse américaine Cherry Vanilla. C’est d’ailleurs la dèche qui est à l’origine du “look” bien particulier de Sting : ayant de moins en moins l’espoir de vivre de son art, et sans doute pistonné par son actrice d’épouse Francès Tomelty qui l’introduit dans le monde du film publicitaire, il accepte de tourner des clips (les jeans Levi’s, les chewing-gum Wrigley, etc); c’est pour les besoins d’une pub’ qu’il doit se couper les cheveux et les teindre en blond décoloré. Il n’y a, on le voit, aucune revendication “punk” dans sa nouvelle image, qui, depuis, lui colle... au cuir chevelu.

A ceux qui prétendent que Roxanne, leur premier succès, est un clin d’oeil à notre belle culture, par héroïne interposée (on pense immédiatement à la Roxanne d’Edmond Rostand, dans “Cyrano de Bergerac”), nos polissons policiers infligent un cinglant démenti : Roxanne est une prostituée que le trio avait connue à Paris. Effectivement, la France est le cadre de l’histoire, mais c’est nettement moins poétique !

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