En 1974, David BOWIE et Mick RONSON travaillaient conjointement avec une chanteuse peu connue en France, Dana Gillespie (pour écouter ces séances d'enregistrement, cliquer ICI.)
Qui est Dana Gillespie, qui se produit encore aujourd'hui en concert dans un registre blues et jazzy ?
Dana Gillespie apparut en vamp sur la pochette de son album de 1973, « Weren’t born a man » (voir notre photo). La pulpeuse interprète était à l’époque dans un trip bowiesque, bien éloigné du style de ses débuts.
De son nom complet Richenda Antoinette de Winterstein Gillespie, elle est une authentique baronne autrichienne née en 1949 dans le sud-est de l’Angleterre.
A 14 ans, elle a déjà couché avec David Bowie. En 1965, alors qu’il est en tournée en Grande-Bretagne, Bob Dylan fait sa connaissance, sans doute au sens biblique du terme, mais comme elle n’a que seize ans, on n’en parle pas trop ; il prétend qu’elle « chante des airs du folklore sur des skis nautiques »
Au milieu des années soixante, grâce à son petit ami le chanteur de folk Donovan, elle enregistre ses premiers disques dans l’indifférence la plus totale malgré un premier single produit en 1966 par Jimmy Page (« Thank you, boy » / « You're A Heartbreak Man », Pye 7N 15962) composé par Carter-Lewis. Jimmy Page reviendra sur une composition de Donovan, « You Just Gotta Know My Mind » en ouverture de « Foolish Seasons », l’album de Dana paru sur Decca en 1968.
En 1968 également Dana enregistre un 45-tours en français (« Tu n’as vraiment pas changé », 1968).
Sa plastique généreuse (son tour de poitrine avoisinait les 112 centimètres) lui permet de décrocher des petits rôles dans des petits films, notamment « Le Continent perdu » (1968).