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Le blog des auteurs libres

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Pop rock music, chanson française, biographies express de personnages hors du commun, faits de société


STEAMHAMMER, fabuleux groupe anglais (1969-1972)

Publié par Daniel LESUEUR sur 20 Février 2015, 09:08am

Catégories : #musique

Dans le livre HARD ROCK & HEAVY METAL 40 années de purgatoire (et un peu plus) - Tome 3, éditions CAMION BLANC - cliquer ICI) l'auteur Thierry Aznar nous présente un fabuleux groupe anglais, STEAMHAMMER...

Steamhammer soutient le guitariste de blues Freddie King sur quelques-unes de ses tournées anglaises en 1968 et 1969. Steamhammer enregistre son premier album éponyme en 1968 sur le label CBS Records. Ce disque sort début 1969 ; essentiellement composé de chansons originales, il contient aussi deux reprises, « You'll never know » de B.B. King et « Twenty-four hours » d'Eddie Boyd, deux autres références du blues noir américain qui donnent une idée assez juste de la musique proposée par Steamhammer sur ce premier album : du blues rock bien rugueux que l’on peut déjà considérer comme les prémices du hard rock.

Ce premier album ne connaît qu'un succès d'estime pourtant Steamhammer fait véritablement sensation sur scène où il se livre à des improvisations explosives dont le public est friand à cette époque : à la fin des années 60, les groupes n’hésitaient pas à étirer leurs chansons sur plus de vingt minutes devant un public en transe. Steamhammer évolue vers un blues rock beaucoup plus jazz, rock psychédélique et rock progressif que l’on découvre sur son deuxième album Mk II en 1969.

Aérien, le blues rock du groupe se mue en un rock progressif plus aventureux aux influences jazz, portées par les cuivres et des rythmes latinos bien perceptibles.

« Johnny Carl Morton » avec son orgue, son clavecin et sa ligne de basse hypnotique, confirme cette première impression, son rock psychédélique aurait pu être celui de The Doors !

« Turn around » fait résonner les influences plus folk rock et rock progressif avec clavecin et flûte, rappelant le groupe anglais Jethro Tull qui s’impose cette même année 1969. « 6/8 for amiran » lui ressemble avec davantage de frénésie rythmique.

On note une touche rock psychédélique et une certaine parenté avec les Doors ou le rock des Who. Ce métissage est particulièrement audible avec « Passing through », fabuleux titre qu'il faut absolument écouter en entier (oui, car il y a une fausse fin. Cliquer ICI)

« Another travelling tune » est un titre monumental : sur plus de seize minutes, cette chanson évolue au rythme d’un blues psychédélique où le talent des musiciens crève les tympans ! Cliquer ICI

Très révélateur d’une période où le blues rock anglais se cherchait de nouvelles voies. Steamhammer emprunte avec réussite celles du folk rock, du jazz et du rock progressif.

Sans succès commercial, Steamhammer continue pourtant de briller sur scène, comme le prouve le clip ICI.

Le groupe prépare son troisième album, Mountains en 1970, le plus hard rock de tous puis son quatrième album, Speech en 1972. Ce disque, constitué de seulement trois très longues chansons en grande partie instrumentales, revient à un rock progressif très prononcé. Steamhammer se sépare en 1973 après le décès de son batteur. Martin Pugh et Louis Cennamo forment alors Armageddon dont l’unique album éponyme est paru en 1975.

Le chanteur Kieran White décède en 1995 d’un cancer.

Le single « Junior’s wailin » présent sur le premier album de Steamhammer est repris l’année suivante par le groupe Status Quo sur son troisième album Ma kelly’s greasy spoon en 1970.

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F
Je n’ai jamais considéré STEAMHAMMER comme un groupe de hard, mais comme du blues rock un peu psyché. Si vous ne connaissez pas essayez de trouver les CD Akarma avec des sleeves digipack cartonnées qui rappellent les pochettes us d’antan
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